vendredi 29 juin 2007

Amours

Longtemps j’ai pensé connaître l’amour. Connaître ses méandres et les sensations qu’il procure. J’aimais passionnément. Très vite. Un peu. Intensément. Pour une nuit. Pour une vie. Différemment et indifféremment.

J’ai découvert avec elle l’autre dimension.
J’ai découvert avec elle qu’on pouvait voir les choses autrement.
Qu’on pouvait demander plus.
Qu’on avait le droit de demander plus.
Que les choses pouvaient être plus profondes, plus belles, plus détaillées, plus belles encore.

C’est assez surprenant.

Je ne dis pas qu’on ne s’est pas modelé au fil de nos amours. Que cela ne nous permet pas de savoir aujourd’hui. Je dis qu’au fil de nos certitudes et de l’assurance de nos expériences, on revient finalement à la première impression. Celle dont on a rêvé enfant. La plus essentielle.

Le sentiment que la vie commence.
D’enfin faire sa vie.
D’y être au centre.
D’en être le centre.

C’est une chose à laquelle j’ai pensé souvent.
Qui n’était jamais pleine ni vive.

L’autre nous manque. On ouvre les yeux. On croit comprendre. On vit surtout. Différemment. Intensément. Pour une vie. Cette fois pour la vie. On a eu raison d’y croire.

J’ai cette chance.

Je t’aime.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai cette chance que tu m'aimes.
Je t'aime.